Pour ceux qui ne connaissent pas le défi climat, c’est «la plus vaste campagne de mobilisation pour la lutte aux changements climatiques au Québec». Des entreprises, des institutions publiques et des organismes (OSBL, Universités, Cégep…) de tout le Québec peuvent participer à ce programme en mobilisant leurs employés, étudiants ou élèves; et cela représente à chaque année près de 60 000 citoyens et citoyennes qui s’engagent à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre en modifiant leurs habitudes de vie et de déplacement.
Chaque Marie de l’équipe à donc commencé par répondre à un questionnaire sur ses habitudes en matières de transport, d’alimentation, d’habitat, de déchets, d’engagement citoyen pour faire son diagnostique bilan…un bilan dans lequel vous pouvez aussi vous lancer des défis dans vos habitudes : composter, arrêter d’acheter des bouteilles d’eau encore faire une journée sans viande hebdomadaire…
Il y a, cerise sur le gâteau, des actions pour les intrépides :
– Un mois zéro auto, «où on s’engage à utiliser seulement les transports collectifs ou actifs pendant 30 jours»,
– Un défi trois minutes max. sous la douche,
– Un moi sans viande où on devient végétarien pendant 30 jours et enfin,
– une semaine zéro déchet : «je ne génère aucune matière résiduelle non recyclable ou non compostable pendant 7 jours» !!!
Et c’est ce dernier défi que l’équipe de la CJS de Montréal a voulu braver !
Il a fallu deux essais :
-la première semaine que nous n’appellerons pas un échec mais plutôt une semaine test pour faire état de nos mauvaises habitudes polluantes : adieu fidèle gomme, tendres gâteaux du commerce sous plastique ou encore fringale de fromages emballés…..
-la seconde semaine pour essayer de limiter au maximum nos déchets avec une poubelle collective pour pouvoir décompter les ratés.
Résultat : aucune d’entre nous n’a réellement réussi à atteindre le nombre fatidique de zéro déchets mais nous avons considérablement réduit nos déchets prenant vraiment conscience surtout lors de nos achats que des choix moins polluants sont possibles même s’ils sont souvent plus chers !
Une expérience qui aura marqué à jamais notre consommation !